Nous avons exploré la région autour de Granada, et en particulier Masaya, une ville réputée pour son artisanat. C’est dans cette ville que nous avons rencontré par hasard un couple de voyageurs franco-italiens vivant à Détroit, aux USA: Anne-Lise & Frederico. Nous avons sympathisé immédiatement et avons décidé de partager ensemble un taxi pour nous rendre au Volcan de Masaya, qui n’était pas accessible en transports en commun.
Le volcan Masaya est le volcan le plus actif du Nicaragua, et possède trois différents cratères. Avant d’atteindre le site, nous avons reçu un prospectus nous indiquant quelques conseils de sécurité. Parmi eux:
– Prière de se garer face à la route pour pouvoir fuir au plus vite en cas d’éruption;
– En cas de projection de rochers en provenance du cratère, nous vous conseillons de vous jeter sous votre voiture pour vous protéger.
– Ne pas rester à proximité du cratère et éviter d’y respirer pendant plus de 20 minutes en raison des gaz toxiques.
Alors le Nicaragua n’est peut être pas exactement à la pointe des normes de sécurité mondiales, mais le bon côté c’est que cela donne l’occasion de visiter un site dont l’accès serait sûrement interdit dans la plupart des autres pays du monde.
Le Nicaragua est parfois appelé « le pays des volcans et des lacs », et effectivement, ça résume bien la topographie du coin.
Les deux cratères les plus anciens de Masaya sont couverts de végétation:
Finalement, nous avons passé le reste de notre séjour au Nicaragua (6 jours) avec nos nouveaux compagnons de voyage, Anne-Lise & Frederico. C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles j’ai adoré notre voyage au Nicaragua. Nous avions dès le départ pas mal d’atomes crochus (Anne-Lise a par exemple réalisé un doctorat en histoire de l’art à Rome et est maintenant enseignante de Français langue étrangère en Alliance Française), et nous avons passé de supers moments avec eux. Nous avons échangé beaucoup d’histoires de voyage, et Gildas et moi avons maintenant très envie de visiter Détroit (qui a l’air d’un lieu complètement surréaliste), et de retourner visiter Rome plus longuement. D’autres voyages, peut-être…
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