Philadelphie est l’une des villes les plus importantes des Etats-Unis sur le plan historique. C’est ici qu’a été signée la Déclaration d’indépendance des États-Unis le 4 juillet 1776, et que la Constitution américaine a été adoptée en 1787. C’est aussi une des grandes villes les plus proches de New-York (moins de 2h en bus/1h30 en train), pratique pour une escapade le temps d’une journée…
Le centre ville de Philadelphie
Philadelphie est une des métropoles nord-américaines qui peut se vanter de posséder un centre-ville particulièrement chargé d’histoire. On l’explore facilement à pied, ce n’est pas souvent le cas dans les villes aux USA et ça mérite donc d’être signalé:
Le centre est agencé comme dans les autres villes coloniales américaines que nous avions pu visiter: en quadrillage de rues et de petites places.
C’est un quaker anglais, William Penn, qui donna à la ville son nom de Philadelphie, « Cité de l’Amour Fraternel » en 1682. Si la ville connut un essor rapide, c’est grâce à sa situation stratégique sur la côte Atlantique mais aussi en raison de son climat de tolérance religieuse. C’est également grâce à William Penn que s’établirent en Pennsylvanie au 18ème siècle de nombreux protestants et luthériens persécutés en Europe. Une forte concentration d’Amish vit à seulement 1h30 de route de Philadelphie, aux environs de Lancaster. On est pas encore allés les voir, ca sera peut-etre pour une prochaine fois.
La ville est affectueusement surnommée « Philly »par ses habitants et les gens de la côte Est. L’immobilier est plutôt abordable, les quartiers sympas: on se dit que c’est un ville où il doit faire bon vivre.
Les rues de Philadelphie comptent aussi plus de 3 000 fresques. A l’origine de ce phénomène, Le Mural Arts Program (ou MAP) créé en 1984 pour lutter contre les graffitis:
Le City Hall
L’Hôtel de Ville, haut de 167 mètres et couronné par la statue de Penn:
La Fondation Barnes
Philadelphie est reputée pour ses excellents musées d’art, dont le Philadelphia Museum of Art. Comme nous n’avions pas le temps de tout voir nous avons plutôt choisi de visiter la Fondation Barnes, dont nous avions beaucoup entendu parler. La collection présentée dans ce musée est la plus importante jamais rassemblée par un particulier dans le domaine impressionniste, postimpressionniste et premiers modernes. Mais le plus étonnant ce ne sont pas les œuvres, mais leur présentation… Barnes était un pharmacien qui a fait fortune et a ensuite consacré le reste de sa vie à l’art et la philanthropie. A sa mort, il a laissé sa collection à une fondation, en précisant dans le détail les conditions d’exposition. Il a choisi de disposer ses tableaux sans considération de genre, d’époque ou de pays mais par rapports formels, thématiques et symboliques. Le résultat donne un peu le vertige: on se retrouve dans de petites pièces complètement encombrées de chefs-d’œuvres, parfois simplement agencés pour le plaisir de leur symétrie (et on se dit qu’il faut vraiment avoir beaucoup d’argent pour s’amuser à construire une pyramide avec des Picasso et des Gauguin).
Magic Gardens
Nous avons visité aussi les Magic Gardens, un jardin/oeuvre d’art du muraliste Isaiah Zager:
Independence National Historical Park
L’Independence National Historical Park, situé dans le quartier historique de la ville, regroupe tous les sites retraçant la naissance de la nation américaine:
– L’Independance Hall: le bâtiment où fut signée et adoptée la Déclaration d’Indépendance.
– La Liberty Bell dont la cloche aurait retenti juste après la signature de la convention, et qui est l’emblème de l’indépendance américaine.
– Le Presidents House, un musée en plein air situé sur les ruines de la maison qu’ont habitée les 2 premiers présidents américains : George Washington et John Adams.
– Le National Constitution Center, un musée dédié à la Constitution américaine.
Le quartier d’Old City renferme également d’autres bâtiments remarquables et notamment des maisons datant du 18ème siècle, comme celle de Betsy Ross qui selon la légende aurait cousu le premier drapeau américain en 1776:
Le quartier abrite aussi la plus vieille rue encore habitée du pays, la Elfreth’s Alley:
En bref, une escapade facile et incontournable depuis New-York!
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