Nous continuons notre route vers Walvis Bay et Swakopmund, les deux seules vraies villes du littoral namibien, qui fait pourtant plus de 1500 Km. Elles sont à 30 kilomètres l’une de l’autre, coincées entre le désert de Namib et l’Océan Atlantique.
Walvis Bay
Walvis Bay, qui veut dire la baie des baleines en Afrikaans, est un port qui a été longtemps une enclave sud-africaine en Namibie. Le site est stratégique pour le commerce maritime car il s’agit du seul lieu pouvant accueillir un port en eau profonde le long de la côte Atlantique de la Namibie. Le port n’a été réintégré au reste du pays qu’en 1994.
C’est aujourd’hui une ville agréable, avec un bord de mer très résidentiel. Nous n’y avons fait qu’un arrêt rapide, mais il est possible d’y explorer la baie ou le desert alentour.
On reprend ensuite la route dans le désert en longeant l’océan jusqu’à Swakopmund:
Swakopmund
La Namibie est une ancienne colonie allemande, et ce n’est nulle part plus visible qu’à Swakopmund. La ville a été fondée par les allemands à la fin du XIXème siècle pour devenir le port de leur colonie d »Afrique de l’ouest. Mais l’Histoire va lui donner finalement une vocation balnéaire.
La ville a une architecture typiquement germanique: on se croirait dans une ville de Bavière transportée au milieu du desert. C’est vraiment très étrange à voir.
Swakopmund compte aux alentours de 42 000 habitants. C’est sans doute la ville de Namibie où on parle le plus allemand et afrikaans. Elle est d’ailleurs considérée comme l’une des villes les plus blanches d’Afrique australe. Beaucoup de namibiens de la capitale y viennent passer des week-end prolongés.
Nous avons passé la nuit dans un hôtel au nord de la ville qui avait pour thème les naufrages de bateaux (chaque chambre avait un nom du type « Titanic » et il y avait partout des photos d’épaves ou des cartes de naufrages). C’était très sympa, dans le genre un peu lugubre quand même.
Le lendemain matin, la ville est recouverte par la brume, ce qui est très commun ici. On ne voit pas grand chose mais ca donne une belle atmosphère.
La Côte des Squelettes
Nous repartons ensuite vers notre prochaine destination, White Lady, en logeant l’océan. A partir de Swakopmund, la côte atlantique prend le nom de Skeleton coast, ou la côte des Squelettes. Cette côte est nommée ainsi à cause des carcasses de baleines et des squelettes de phoques qu’on y trouve, mais aussi des navires échoués sur le rivage, victimes des courants changeants et de la brume qui noie fréquemment le rivage. Les vents soufflent de la terre vers la mer, les chutes de pluies excèdent rarement 10 mm annuellement et le climat est hautement inhospitalier.
La Côte des Squelettes est une région désolée, balayée par les vents – mais d’une beauté assez envoûtante!
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