Après avoir quitté la côte des Squelettes, on repart dans les terres pour aller dans la région de Brandberg pour voir deux attractions majeures : les peintures rupestres de la White Lady et les éléphants du désert.
On pose nos sacs dans le très chouette camping « White Lady Lodge », comme on n’avait pas de matériel avec nous, on a pris l’option tente déjà montée.
On part avec un guide en jeep pour essayer de voir les éléphants du désert. Ces éléphants font partie de la même famille que ceux des savanes, ils ont juste développé une grande capacité d’adaptation aux conditions arides de la région. On les trouve uniquement en Namibie et dans le désert du Sahara au Mali. Ils sont plus petits que ceux des savanes et ils ont la capacité de rester trois jours sans boire, ce qui leur permet de parcourir de longues distances à la recherche de points d’eau.
Après un bon moment, on finit par trouver un groupe qui est en train de manger.
Le guide nous approche à seulement quelques mètres et on en prend plein les yeux!
Au bout d’un moment, un adulte nous repère et se rapproche de la voiture. A ce moment, le guide nous avertit de ne surtout pas bouger! Ils ont une très mauvaise vue et ne voient qu’à une courte distance. Par contre, ils sont sensibles aux mouvements et le moindre geste pourrait nous trahir. L’éléphant se colle à la voiture et commence à essayer de la pousser avec ses défenses. Heureusement, très rapidement, il repart rejoindre ses congénères qui continuent à manger, impassibles.
Même si nous étions dans une voiture, je peux vous dire que l’on en menait pas large! Même s’ils sont plus petits, ça fait de belles bêtes impressionnantes!
On retourne ensuite au camping pour profiter du coucher du soleil.
Le lendemain, on est allés visiter un site classé à l’UNESCO: les peintures rupestres de la White Lady. Pour accéder au site depuis l’entrée, il y a une petite marche d’environ 45 minutes avec une guide.
Elle nous raconte qu’un éléphant male solitaire erre dans les environs et que l’on va essayer de l’éviter car un éléphant seul est souvent dangereux… Pour preuve, elle nous raconte la mésaventure d’un habitant du coin qui est rentré chez lui la nuit et qui est tombé nez à nez avec cet éléphant. Celui-ci l’a pourchassé et il n’a pu s’en sortir que grace à ces chiens qui ont fait diversion et ont éloigné la bête. Les souvenirs de la veille remontent à la surface et on est bien content de ne pas être seuls mais avec notre guide!
On arrive finalement au site (sans avoir fait aucune mauvaise rencontre). Les peintures datent de 2000 ans et ont été (re)découvertes par un allemand en 1918. Impressionné, il en fit quelques croquis. Plus tard, Henri Breuil, un anthropologue français, vint voir le site après être tombé sur les croquis et c’est lui le premier qui lui donna le nom de « White Lady ».
Selon lui, un groupe de voyageurs venant de la Méditerranée serait venus dans la région, d’où la présence d’une femme blanche. En réalité, les scientifiques s’accordent sur une toute autre interprétation : il s’agirait d’un homme noir (bien joué Henri), plus précisément un shaman. Le blanc de ses jambes serait la cendre dont s’enduisent les shamans durant leurs rituels.
A la fin de la visite, on reprend la route pour un autre site classé à l’UNESCO. Cette fois, il s’agit du site de Twyfelfontein et de ses gravures rupestres.
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