On ne pouvait pas décemment faire un road-trip dans l’ouest américain sans y passer… le dernier parc national de notre voyage sera donc le plus célèbre: j’ai nommé le grand canyon!
En arrivant dans le parc, on s’arrête d’abord à un point de vue qui nous donne un apercu de l’immensité du parc. Le Grand Canyon s’étend aussi loin que le regard porte, ça donne le vertige…
On file ensuite au Visitor Center pour en apprendre un peu plus sur la géologie du site. Le Grand Canyon est donc le résultat spectaculaire d’un travail d’érosion long de près de 2 milliard d’années : les strates géologiques qui apparaissent sur ses versants racontent l’histoire du continent nord-américain dans son ensemble. Les dimensions du canyon sont egalement impressionantes: il s’étend sur environ 450 km de long, sa profondeur moyenne est de 1 300 mètres, et sa largeur varie de 5,5 km à 30 km.
Comme tout canyon qui se respecte, le Grand Canyon possède deux rives (rim en anglais). Nous sommes dans le sud du canyon, le plus accessible et le plus touristique. Les deux rives ne sont distantes que de quelques kilomètres à vol d’oiseau… mais en voiture il faut compter 345km de trajet, soit environ 5 heures de route!
Pour bien découvrir le parc, nous décidons de faire une randonnée longeant le canyon: le south rim trail. La randonnée fait 20 kilomètres mais il n’y a à peu près aucun dénivelé puisqu’on se contente de longer le bord du canyon. C’est une des randonnées les plus populaires du parc car le chemin est très aménagé et on peut le rejoidre sur de nombreux points grâce aux navettes gratuites.
Le soir, nous plantons la tente dans l’un des campings du parc. Il y a des biches qui viennent boire aux points d’eau, c’est sauvage à souhait!
Le Grand Canyon est clairement le parc national le plus touristique que nous ayons pu visiter. On y croise une autre sorte de foule : on a notamment vu beaucoup moins de randonneurs ultra sportifs et équipés et bien plus de gens en surpoids (on a même vu quelques mobility scooter sur les chemins de randonnée bitumés). Certains visiteurs correspondent bien au stéréotype de l’américain (que l’on ne croise à peu près jamais à New York et donc on commencait à douter de l’existence), comme le fier propriétaire de cette moto:
Ou encore cet individu revendicatif. Dans un parc national, il ne faut pas avoir honte et/ou être parfaitement imperméable à l’ironie :
Nous avons ensuite quitté le Grand Canyon pour rouler une petite heure sur la route 66. On s’est arrêtés déjeuner dans un de ces petits diners qui joue à fond la carte nostalgique:
On a pris un peu peur devant le signe sur la porte… on est définitivement en plein Trump Country!
Dernière étape, et pas des moindres : Las Vegas !
1 Comment
Magnifique et surprenant ! merci de nous le faire partager !